« Il n’y a plus de politique africaine de la France », a dit à Ouagadougou le président français. Et pourtant, ce voyage en Afrique a quelque chose d’un trafic d’apparence. Franc CFA, passé colonial, immigration, natalité : Emmanuel Macron a utilisé tous les procédés qui permettent de créer un monde nouveau, mais reconduisent la vieille raison coloniale sous les traits de la bonne gestion.
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OnOn l’avait trouvé impertinent, le jeune président Thomas Sankara, lors de la visite de François Mitterrand à Ouagadougou le 17 novembre 1986. Délaissant les usages diplomatiques, il avait mis à profit la visite d’un président français pour fustiger le néocolonialisme, l’apartheid en Afrique du Sud et, plus généralement, les relations Nord/Sud. Évoquant les « zones de tempête » qui menaçaient la paix dans le monde, de la Palestine au Nicaragua, il était même allé jusqu’à reprocher à la France d’avoir reçu « des bandits, comme Jonas Savimbi, des tueurs comme Pieter Botha qui l’ont tachée de leurs mains et de leurs pieds couverts de sang ».
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