« Il n’y a plus de politique africaine de la France », a dit à Ouagadougou le président français. Et pourtant, ce voyage en Afrique a quelque chose d’un trafic d’apparence. Franc CFA, passé colonial, immigration, natalité : Emmanuel Macron a utilisé tous les procédés qui permettent de créer un monde nouveau, mais reconduisent la vieille raison coloniale sous les traits de la bonne gestion.
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On l’avait trouvé impertinent, le jeune président Thomas Sankara, lors de la visite de François Mitterrand à Ouagadougou le 17 novembre 1986. Délaissant les usages diplomatiques, il avait mis à profit la visite d’un président français pour fustiger le néocolonialisme, l’apartheid en Afrique du Sud et, plus généralement, les relations Nord/Sud. Évoquant les « zones de tempête » qui menaçaient la paix dans le monde, de la Palestine au Nicaragua, il était même allé jusqu’à reprocher à la France d’avoir reçu « des bandits, comme Jonas Savimbi, des tueurs comme Pieter Botha qui l’ont tachée de leurs mains et de leurs pieds couverts de sang ».
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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