Paradis fiscaux : le face-à-face Juncker-Joly tourne court

D'un côté, le futur président de la commission, qui a dirigé pendant 18 ans le Luxembourg, un paradis fiscal. De l'autre, l'eurodéputée écolo, en guerre contre l'opacité financière. Les deux se sont confrontés mercredi.

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De notre envoyé spécial à Bruxelles.   « Il a créé le paradis fiscal le plus nuisible d'Europe. » Eva Joly résume sans détour le principal talon d'Achille de Jean-Claude Juncker, à l'approche d'un vote mardi 15 juillet à Strasbourg, qui doit propulser pour cinq ans le Luxembourgeois à la tête de la commission européenne. Depuis le début de la semaine, Juncker enchaîne les auditions devant les différents groupes du parlement européen, pour les convaincre de voter pour lui. L'ancien patron de l'Eurogroupe est devenu fin juin, malgré la bruyante opposition de Londres, le candidat officiel des chefs d'État et de gouvernement des 28. Il lui reste désormais à obtenir une majorité côté parlement, soit au moins 376 voix sur un total de 751 eurodéputés. Sauf grosse surprise, il devrait y parvenir.

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