Afrique(s) Reportage

En Tunisie, les maires ont le blues

Plus d’un an après les premières élections municipales démocratiques dans le pays, beaucoup de nouveaux élus, qui ont pris leur fonction le 10 juillet 2018, ont du mal à appliquer leurs promesses. En cause, peu de moyens ou de marge de manœuvre.

Lilia Blaise

Tunis (Tunisie), de notre correspondante.– « C’est vraiment une souffrance, je compte les jours », soupire Slim Meherzi, pédiatre, élu l’année dernière maire de La Marsa, dans la banlieue nord de Tunis. Il y a quelques mois, il a voulu faire appliquer la loi à l’encontre d’un café construit anarchiquement, mais l’intervention du gouverneur et du pouvoir central l’a conduit au tribunal administratif.

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