Le coup d’État au Niger Entretien

Mamadou Diouf : « La démocratie doit prendre les couleurs de son environnement »

Avec le coup d’État militaire au Niger a ressurgi la question de la démocratie en Afrique de l’Ouest. L’origine des putschistes, eux-mêmes membres du régime, n’a pas empêché une grande partie de la jeunesse de les soutenir. La demande de démocratie semble être supplantée par celle de souveraineté. Entretien avec l’intellectuel et historien sénégalais Mamadou Diouf.

Gwenaelle Lenoir

Le coup d’État au Niger, après ceux du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée a mis en évidence un « désenchantement démocratique » de la jeunesse africaine, prompte à soutenir des putschistes se présentant comme des « hommes forts ». Les pays d’Afrique de l’Ouest ont pourtant connu des soulèvements populaires contre des régimes militaires, et des conférences nationales visant à mettre en place des régimes démocratiques. C’était au début des années 1990.

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