Le Sénat brésilien a approuvé jeudi, par 55 voix contre 22, l'ouverture d'un procès en destitution de la présidente, accusée d'avoir maquillé les comptes publics. Selon le politologue Paulo Peres, professeur à l’université du Rio Grande do Sul, les derniers épisodes de la crise politique brésilienne déstabilisent profondément le pays et mettent en danger la démocratie. Entretien.
De notre correspondante à Rio de Janeiro (Brésil).- «À ce stade, ce n’est plus un coup d’État, c’est du mauvais porno.»Le politologue Paulo Peres, professeur à l’université du Rio Grande do Sul, se réfugie dans l’ironie pour qualifier les derniers épisodes de la crise politique brésilienne. Le Sénat brésilien a approuvé jeudi 12 mai, par 55 voix contre 22 l'ouverture, d'un procès en destitution de la présidente Dilma Rousseff, accusée d'avoir maquillé les comptes publics.