Asie et Océanie Analyse

Sauve qui peut au Bangladesh

L'attentat contre un restaurant de Dacca fréquenté par les expatriés, début juillet, provoque une énorme onde de choc dans le pays. Les marques de textile étrangères réfléchissent à leur déménagement, tandis que le gouvernement de Sheikh Hasina renforce la répression contre ses opposants politiques.

Guillaume Delacroix

La panique est en train de s'emparer du Bangladesh. Après la prise d'otages au restaurant The Holey Artisan Bakery qui s'est terminée dans le sang, vendredi 1er juillet, les firmes étrangères présentes dans le pays, essentiellement dans le secteur textile, ont donné des instructions très fermes à leurs équipes. La marque de prêt-à-porter japonaise Uniqlo a annulé tous les voyages au Bangladesh jugés non indispensables. Les ateliers Sparrow et Pou Chen, qui fournissent des chaînes de distribution comme Gap, H&M ou Marks and Spencer, ou des marques telles que Nike, Adidas ou Puma, ont prié leurs employés de redoubler de vigilance, l'intensité de la menace terroriste étant « cette fois-ci beaucoup plus élevée » que d'habitude.

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