Soixante ans après son indépendance, le Cameroun reste une nation pauvre où se perpétue un système de gestion et de contrôle colonial. Plus que d’autres pays d’Afrique francophone, il représente l’échec volontaire d’une décolonisation afin que rien ne change.
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De notre envoyé spécial au Cameroun. - À Yaoundé, comme dans de nombreuses capitales d’Afrique de l’Ouest, le centre-ville est parsemé de bâtiments gouvernementaux, chaque ministère, sous-ministère ou direction déléguée affichant fièrement sa raison d’être par le truchement d’un panneau apposé devant l’entrée. Les fonctionnaires en costume-cravate malgré la chaleur étouffante une grande partie de l’année se fraient chaque matin un chemin, à pied ou en taxi, parmi les ornières et les vendeurs ambulants, vers leur poste. La grande artère du centre, le boulevard du 20-Mai comprend, comme la plupart des villes camerounaises, un espace de parade militaire encadré d’estrades pour accueillir le président et son gouvernement.
Retour sur une étrange soirée en marge du sommet de l’Otan à Madrid, où les dirigeants, après avoir annoncé des milliards de dollars pour renforcer leur présence militaire sur le continent, se sont mis à contempler les « Ménines » de Velázquez au musée du Prado.
Un accord a été conclu jeudi entre le gouvernement et les responsables autochtones, à l’issue d’une longue grève générale, pour réclamer de meilleures conditions de vie. Dans la capitale Quito, la « Casa de la Cultura » (Maison de la culture) a été un endroit clef du mouvement.
De nombreux témoignages et des documents obtenus par Mediapart montrent ce qui est proposé par ce prestigieux établissement catholique. Une quinzaine d'anciens élèves racontent les « humiliations » et les « souffrances » vécues.
La mort d’un bébé survenue la semaine dernière à Lyon a provoqué la stupéfaction. Mais depuis de longs mois, les conditions d’accueil en crèche se dégradent. Et des professionnels, des experts ou représentants du secteur tirent la sonnette d’alarme. Témoignages.
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