Séisme au Maroc

Au Maroc, « la montagne a été trop longtemps marginalisée »

La géographe marocaine Fatima Gebrati, spécialiste du Haut Atlas de Marrakech, souligne l’insuffisance de l’aménagement du territoire dans les zones les plus violemment frappées par le séisme. Une marginalisation qui commence dès la période coloniale.

Rachida El Azzouzi

Autour d’elle, le décor est apocalyptique. Lundi 11 septembre, la géographe marocaine Fatima Gebrati roule en direction de Talat N’Yacoub, une commune de la province d’El-Haouz, pulvérisée par le séisme – même les bâtiments construits aux normes antisismiques. Elle y achemine de l’aide humanitaire aux victimes livrées à elles-mêmes.

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