International Analyse

Climat: et soudain, un accord à Cancún 

Les représentants de près de 200 pays ont adopté deux textes qui jettent les bases d'un nouveau cycle pour la diplomatie du climat dont la création d'un «fonds vert» destiné à l'aide aux pays les plus pauvres.

Jade Lindgaard

Un accord à Cancún! C'est en pleine nuit mexicaine que les représentants de près de 200 pays ont adopté deux textes (des groupes de travail sur le protocole de Kyoto, voir ici, et sur la convention sur le climat, voir ici) qui jettent les bases d'un nouveau cycle pour la diplomatie du climat. Cet «accord de Cancún», inespéré au vu de la montée des tensions entre les divers protagonistes tout au long des douze jours du sommet onusien, ne contient rien en soi d'historique: aucun des désaccords qui déchirent la communauté internationale depuis le fiasco de Copenhague de décembre 2009 n'y est résolu. Mais il parvient avec une grande habileté à créer un cadre commun d'action à peu près consensuel puisque seule la Bolivie, par la voix de son flamboyant représentant Pablo Solon, s'y est opposée.

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