Europe

Italie : une loi électorale masochiste

Alors que les premiers résultats des législatives, lundi 14 avril, donnent le centre droit de Silvio Berlusconi gagnant à la chambre comme au sénat contre le centre gauche de Walter Veltroni (résultats en direct ici), une partie du débat s'est focalisé sur la loi électorale. Votée lors du précédent passage au pouvoir de Berlusconi, elle visait à empêcher la constitution de majorités claires. Objectif atteint: le gouvernement sortant de Romano Prodi n'est jamais parvenu à construire une majorité au Parlement.

Maguy Day

Lors de la chute du gouvernement Prodi en février, et la dissolution du Parlement, Giorgio Napolitano, le président de la République italienne exprimait clairement un regret. Celui d’avoir à convoquer les Italiens aux urnes sans réforme de la loi électorale. Un référendum avait pourtant été fixé pour la mi-mai, mais il a été reporté sine die, dans l’attente des résultats, lundi 14 avril, des législatives et de la majorité qui s’en dégagera à la chambre des députés et au sénat.

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