La «révolte féministe» passe aussi par la Corée du Sud
La Cour constitutionnelle de Corée du Sud a récemment décidé de mettre fin à la criminalisation de l’avortement, en vigueur depuis 1953. Une décision historique, saluée par les militantes féministes. Elles ne manquent pas de combats à mener, dans une société encore très patriarcale.
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Séoul (Corée du Sud), de notre correspondant.– Jeudi 11 avril, devant les grilles de la Cour constitutionnelle à Séoul. Face à face, séparés par une simple rangée de policiers, les militants pro et anti-avortement s’invectivent depuis de longues heures quand la décision tombe enfin. Par sept voix contre deux, les juges décident que l’interdiction de l’IVG est « contraire à la Constitution ». Explosion de joie du côté féministe. « C’est le résultat d’années de luttes militantes », s’exclame Park Ah-reum, une manifestante. « Beaucoup pensaient que cette interdiction durerait toujours. Mais les Coréennes ont changé, notre pays aussi. Nous assistons à la montée en puissance d’une révolte féministe », ajoute Ji-ae, une autre militante.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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