La Grèce au temps de Syriza

François Hollande justifie l'accord sur la Grèce

Le gouvernement français veut faire de l’accord scellé lundi à Bruxelles une victoire politique. «  C’est l’Europe qui a gagné et la France qui a joué tout son rôle », a affirmé François Hollande mardi. Mais la majorité risque d’avoir rapidement un goût amer.

Lénaïg Bredoux

François Hollande est content. Cela se voyait sur son visage lundi matin, malgré la fatigue et les 17 heures de négociations. Cela se voyait de nouveau mardi, lors de son intervention télévisée du 14-Juillet. Le président français ne s’était fixé qu’un objectif : maintenir la Grèce dans la zone euro. De ce point de vue, il a réussi. L’Élysée, son gouvernement et sa majorité s’en sont aussitôt bruyamment réjouis. Mais la victoire apparente du président français pourrait très vite s’effacer tant l’accord signé à Bruxelles signe la reddition d’Alexis Tsipras et consacre l’agenda libéral allemand.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter