Dans Between the world and me, l’essayiste Ta-Nehisi Coates s’élève contre la notion de race qui l’enferme dans son identité d’Afro-Américain, contre ce racisme qui est selon lui au fondement de l’Amérique, contre la chimère du rêve américain. Cet ouvrage important suscite polémique aux États-Unis, où chaque semaine une affaire de brutalité policière alimente le débat sur le racisme institutionnel.
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Ta-Nehisi Coates pousse un cri de rage. Rage dirigée contre son pays, contre ces catégories raciales qui divisent et enferment, contre ce « rêve » américain trompeur puisque tout le monde ne peut pas y accéder de la même façon. Et Ta-Nehisi Coates avoue qu’il a peur. Peur que son corps recouvert de peau noire soit maltraité, exploité, assassiné. Puisque l’Histoire ne l’a jamais épargné. Cette peur qui l’accompagne depuis son enfance dans le quartier pauvre de West Baltimore s’est désormais transformée en violente inquiétude pour son enfant, son fils de 14 ans. C’est donc à lui qu’il dédie Between the world and me (Entre le monde et moi), son second ouvrage, paru en juillet.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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