La révolte algérienne Reportage

Algérie: à Oran, la répression empêche toute mobilisation pendant l’élection

Depuis trois jours, la police harcèle les manifestants à Oran pour empêcher toute tentative de mobilisation avant et pendant l’élection présidentielle du 12 décembre. Ce jeudi, les opposants ont été réprimés, tandis que la participation dans les bureaux de vote était faible.

Nejma BRAHIM

13 décembre 2019 à 08h38

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Oran (Algérie), envoyée spéciale.– Ils se sont donné rendez-vous devant le lycée Lotfi, au centre-ville d’Oran, pour dire non à l’élection présidentielle du jeudi 12 décembre en Algérie. « Pour nous, les cinq candidats sont la continuité du système contre lequel on lutte depuis des mois », lâche Naouel*, 18 ans. Dès 16 heures, la centaine de manifestants se dirige en bloc vers Miramar. Les slogans s’emparent de leurs voix : « Il n’y a pas d’élections avec la mafia ! » ; « Réveillez-vous, les Oranais, réveillez-vous, on mourra pour notre pays s’il le faut ! ».

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal