Asie et OcéanieEntretien

Usines de textile au Bangladesh : un an après la grande grève, la grande répression

Licenciements, plaintes, menaces… Plus d’un an après la grande grève dans les usines textile du Bangladesh, les ouvriers et ouvrières grévistes accusent le coup. Pour Mediapart, Kalpona Akter, leader syndicale dans le secteur du textile, revient sur un an de répression. 

Khedidja Zerouali

En octobre 2023, au Bangladesh, des dizaines de milliers d’ouvrières et d’ouvriers du textile sont descendu·es dans la rue pour exiger une hausse du minimum salarial, qui n’avait pas été augmenté depuis cinq ans. Avec 8 300 takas par mois (soit environ 70 euros), impossible de vivre décemment, d’autant plus que l’année 2023 a connu une inflation record dans le pays, de plus de 12 %. Après trois mois de mouvement, ils ont obtenu une augmentation du salaire minimum, à 12 000 takas (95 euros), bien loin de leur demande initiale qui était de 23 000 takas (soit 183 euros). 

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