Les fantômes de Raba’a planent sur l’Egypte

Le massacre de la place Raba’a Al-Adawiyya, le 14 août 2013 au Caire, a-t-il été délibéré ? Cinq ans après la mort d’au moins 817 personnes, partisans du président démis Mohamed Morsi et manifestants installés sur la place, aucun responsable n’a été mis en cause. Au contraire, 75 personnes arrêtées ce jour-là viennent d’être condamnées à mort.

FRANÇOIS HUME-FERKATADJI ET OLIVIA MACADRÉ

14 août 2018 à 18h33

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Le Caire (Égypte), correspondance.- Ce 17 juillet 2018, au Parlement égyptien, 588 députés (sur 596) ont voté une loi qui prévoit l’immunité judiciaire pour certains officiers supérieurs et hauts gradés de l’armée. Une protection ultime, qui s’applique à tous leurs agissements dans le cadre de leurs fonctions entre juillet 2013 et janvier 2016 – période pendant laquelle l’armée a chassé du pouvoir les Frères musulmans, avec à leur tête l’ancien président islamiste Mohamed Morsi, élu démocratiquement un an plus tôt.

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