Navalny, l’anti-Poutine

Le Kremlin ne parvient pas à tourner la page du scandale Navalny

Alors que quelques partisans de l’opposant empoisonné l’ont emporté lors d’élections locales, l’Allemagne, suivie de la France, hausse le ton et saisit l’Organisation internationale pour l’interdiction des armes chimiques. Deux laboratoires français et suédois concluent également que Navalny a été empoisonné au Novitchok.

François Bonnet

Les dénégations répétées du régime russe, les versions « alternatives » et complotistes déroulées à l’envi par les médias proches du Kremlin n’y ont rien fait. L’affaire Navalny, du nom de cet opposant empoisonné le 20 août et qui récupère lentement à l’hôpital La Charité à Berlin, semble bien être celle de trop.

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