Rio de Janeiro (Brésil), de notre correspondant.- Sur les marches de l’assemblée de Rio de Janeiro (Alerj), une dizaine de policiers arrosent généreusement de gaz lacrymogène des manifestants qui se dispersent avant de revenir se masser devant les grilles dressées là depuis l’année dernière. La scène est banale. Des fonctionnaires sans salaire, des retraités sans retraite, des policiers payés en retard et débordés par l'insécurité : les motifs ne manquent pas dans un État déclaré en faillite. La faute à des investissements massifs souvent surfacturés, à la baisse du prix du baril du pétrole et, surtout, à une corruption généralisée poussée à son extrême.
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