La Méditerranée, cimetière migratoire (7/25)

400 migrants seraient morts, les ONG exigent une opération de sauvetage en Méditerranée

Après l'annonce d'un des naufrages les plus meurtriers de ces dernières années en Méditerranée, Bernard Cazeneuve a indiqué vouloir mettre en place des processus d’asile accélérés « à partir des pays de provenance ». Une proposition qui vise à limiter les départs en amont.

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Le récit du naufrage est venu des rescapés. Arrivés à terre, à Reggio de Calabre en Italie, le 14 avril 2015, ils ont raconté l’horreur. Selon leurs témoignages recueillis par l’association Save the Children, environ 400 migrants seraient morts noyés en Méditerranée alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Union européenne. Cet événement serait l’un des plus meurtriers de ces dernières années. Le navire aurait quitté les côtes libyennes avec quelque 550 personnes à bord. Il aurait chaviré vingt-quatre heures plus tard. Les passagers étaient principalement originaires d’Afrique subsaharienne. « Parmi les victimes se trouveraient de nombreux jeunes garçons, probablement mineurs », a indiqué l’ONG. Selon l’Organisation internationale des migrations (OIM), les premiers éléments de l’enquête laissent penser que le bateau a pris l’eau lorsque les migrants, apercevant les secours, se sont déplacés sur l’embarcation. Neuf corps auraient pu être récupérés.

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