Europe Note de veille

Gordon Brown, la descente aux enfers

Le premier ministre britannique devait déjà composer avec la crise économique et l'usure au pouvoir des travaillistes. Mais il doit désormais affronter un scandale parlementaire de grande envergure avec la révélation des notes de frais scandaleuses de dizaines d'élus de tous bords. Le voici devenu punching-ball, prenant des coups de partout et essuyant la fureur de l'opinion. Sa seule carte: la maîtrise du calendrier électoral.

Thomas Cantaloube

Pauvre Gordon Brown! Dix ans à attendre dans l'ombre de Tony Blair que ce dernier veuille bien lui céder sa place, et quand ce jour arrive, tout s'écroule: crise économique, lassitude vis-à-vis du parti travailliste, et maintenant un scandale parlementaire d'une ampleur sans précédent. Le premier ministre britannique n'est plus seulement impopulaire, il est l'un des premiers ministres les moins populaires de l'Histoire de son pays. Selon un sondage YouGov, 72% des Britanniques estiment qu'il fait «plutôt mal» ou «très mal» son travail. Quant à son parti, il recueille un minable 23% d'intentions de vote, le score le plus bas enregistré depuis 1943, date de démarrage des sondages!

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