Europe Analyse

Terrorisme, xénophobie, montée des extrémismes : une tragédie grecque

L'assassinat, le 17 juin, d'un policier anti-terroriste en plein cœur d'Athènes fait resurgir le spectre du terrorisme d'extrême gauche en Grèce. Les Brigades rouges à la mode grecque se nourrissent de la grogne sociale, qui s'est exprimée violemment dans les rues en décembre 2008 (photo). Le 3 juillet, un attentat à la bombe visait à Athènes le fisc et un Mac Donald's. Ce climat est aussi favorable à l'extrême droite, qui en a profité pour mettre le thème de l'immigration au centre de la campagne européenne, et vient de faire voter une loi répressive à l'encontre des immigrés.

Blandine Flipo

Ces dernières semaines, plusieurs mauvaises nouvelles ont émaillé l’actualité grecque, bien loin de l’image d’Epinal de la Grèce touristique dont nous abreuvent les journaux en cette période estivale. Le 17 juin, un policier anti-terroriste est abattu en pleine rue. Une semaine plus tard, le parlement vote une loi réprimant très durement l’immigration clandestine, en augmentant le temps de rétention et le nombre de camps prévus à cet effet. Le 3 juillet, l'explosion d'une bombe, dans le centre de la capitale, endommageait les locaux d'un service fiscal et d'un restaurant Mac Donald's.

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