Pour sauver son poste à la tête du Brésil, Dilma Rousseff saborde l’héritage de Lula

Menacée de destitution, impopulaire, et à la tête d’une coalition défaite, Dilma Rousseff estime que la seule façon de terminer son mandat est de s’allier à l’élite brésilienne avec qui elle vient de passer un accord ouvrant la voie au démantèlement du fragile État-providence brésilien.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

De notre correspondante à Rio de Janeiro (Brésil). - On sait déjà qu’il fera très beau dimanche 16 août sur tout le Brésil. À Rio de Janeiro, la température atteindra 32 degrés, 27 à Sao Paulo, une douceur exceptionnelle en plein hiver austral. De quoi inciter la population à sortir en nombre pour manifester contre la présidente Dilma Rousseff, à l’appel de plusieurs partis et mouvements d’opposition. Combien seront-ils dans tout le pays ? Des dizaines, des centaines de milliers ? Ou passeront-ils le seuil symbolique du million comme en mars dernier, quand le gouvernement avait été effrayé par l’ampleur des protestations ? 

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal