De notre envoyé spécial au Cameroun.– Il faut rouler fort loin dans la vaste banlieue de Douala, puis s’enfoncer dans le dédale d’un quartier où à peine un bâtiment sur dix est en dur, franchir les ornières gigantesques creusées par les pluies, enjamber un égout à ciel ouvert, puis marcher sur une planche en bois et écarter la tôle ondulée qui fait office de porte pour enfin pénétrer dans la maison, ou plutôt la cabane, de Mathieu Njassep. À quatre-vingts ans, il a des problèmes de vue et se déplace avec difficulté, mais possède encore tous ses esprits, ce qui, au regard de la vie qu’il a menée, représente une forme de triomphe sur l’adversité.
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