L’Europe rongée par les extrêmes droites Analyse

La Suède, historiquement à gauche, bascule à droite

Les élections législatives du 11 septembre ont été marquées par une progression de l’extrême droite, suffisante pour faire tomber la coalition de gauche sortante. Le conservateur Ulf Kristersson, candidat au poste de premier ministre, doit mener des négociations pour obtenir une majorité parlementaire. 

Fabien Escalona et Donatien Huet

Mercredi soir, l’incertitude qui planait encore sur les résultats des élections législatives tenues le 11 septembre en Suède s’est dissipée. Avant que les votes par anticipation et ceux des Suédois de l’étranger ne soient comptés, les quatre partis de droite et d’extrême droite hostiles au gouvernement sortant ne disposaient que d’un siège d’avance au Riksdag (le Parlement monocaméral du pays).

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