Dossier La crise climatique

Ceta, Mercosur: l’environnement passera toujours après le commerce

Les députés examinent mercredi l’accord UE-Canada. La majorité LREM soutient l’accord. Mais les arguments avancés – le respect de l’Accord de Paris et l’existence d’un vrai-faux « veto climatique » – masquent mal la réalité : le commerce international sans frein passera toujours avant les politiques climatiques et environnementales.

Romaric Godin et Christophe Gueugneau

« Il y a en France une certaine hystérie anticommerce qui est préoccupante parce qu’un salarié sur cinq travaille dans une entreprise qui exporte. On ne va pas arrêter de commercer au motif que le meilleur moyen de ne pas émettre de gaz à effet de serre, c’est de ne pas avoir d’avions-cargos et de ne pas avoir de bateaux qui traversent l’Atlantique. » En une phrase, lundi 15 juillet, la députée européenne LREM Nathalie Loiseau a résumé une certaine vision de la priorité donnée à l’environnement par l’actuelle majorité dans la question du traité de commerce entre le Canada et l’Union européenne (Ceta).

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