Séoul et Tokyo s’écharpent sur le passé plutôt que de s’allier
La question des indemnités pour les Coréens victimes de travail forcé pendant la période coloniale japonaise est au cœur d’un conflit commercial qui s’envenime cet été entre le Japon et la Corée du Sud. Aveuglés par leurs querelles liées au devoir de mémoire de Tokyo, ces deux pays démocratiques oublient qu’ils ont besoin de s’allier face à des voisins qui le sont beaucoup moins.
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Séoul (Corée du Sud), correspondance. - Kim Jeong-ju est née en 1931, dans un petit village du sud d’une Corée qui était alors une colonie japonaise. En 1944, elle est envoyée au Japon avec sa sœur aînée. « On nous avait promis que nous irions au collège et au lycée. Mais à la place, je me suis retrouvée obligée de travailler dans l’aciérie d’une entreprise baptisée Fujikoshi. »
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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