2002-2003 : Amina Lawal, condamnée à mort au Nigeria
Peu après le 11-Septembre, Amina Lawal, une Nigériane de 29 ans, est condamnée à la lapidation pour adultère. L’indignation est mondiale et la jeune femme est acquittée. Vingt ans plus tard, si l’on peut observer la propagande souvent islamophobe à l’œuvre dans cette affaire, elle ouvre aussi une réflexion juridique pour la défense des droits des femmes.
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C’est d’abord l’histoire d’une femme. Une histoire dans un pays immense, riche de cultures, de ressources et de complexité. Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, compte 250 ethnies différentes. De 1900 à 1960, il a été colonisé par les Britanniques. La moitié sud-est est majoritairement chrétienne et bénéficie des ressources de l’industrie pétrolière ; la moitié nord-est, quant à elle, est majoritairement musulmane et très pauvre.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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