Les pays émergents, premières victimes de la fragmentation de la finance
Avec la montée des tensions avec la Chine et la guerre en Ukraine, les facteurs géopolitiques deviennent les principaux critères dans la circulation des capitaux dans le monde. Pour la finance internationale occidentale, il y a désormais les pays amis et les autres. Les pays émergents, souvent au bord de l’asphyxie financière, font les frais du bras de fer qui oppose Washington et ses alliés à Pékin.
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LaLa visite du président brésilien Lula da Silva à Pékin le 14 avril, durant laquelle il a plaidé pour un nouvel ordre financier international indépendant des États-Unis, n’en est que la dernière manifestation. À bas bruit, la démondialisation continue son œuvre. Inexorablement. Elle touche désormais de plein fouet ce qui a été une des forces motrices de la globalisation au cours des dernières décennies : la finance.