En Argentine, le péril Milei Reportage

En Argentine, fin de cycle pour les gauches

Malgré la vigueur des mouvements sociaux, la présidentielle d’octobre marque un virage très à droite du paysage politique en Argentine. Que s’est-il passé ? Mediapart a retrouvé des activistes qui se trouvaient aux avant-postes de la contestation pendant la grande crise de 2001. Ils décrivent la fin d’un cycle de vingt ans pour les gauches.

Ludovic Lamant

Buenos Aires (Argentine).– Javier Milei n’hésite pas à recycler. Il arrive à l’économiste d’extrême droite, qui bouscule la politique argentine à l’approche de la présidentielle, de tempêter contre « la caste », concept popularisé notamment par Podemos en Espagne dès 2014. On l’a aussi vu entonner en meeting un slogan fétiche de l’Argentine en crise : « ¡Que se vayan todos! » (« Qu’ils s’en aillent tous ! »).

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