Le maintien de Dilma Rousseff à la tête du Brésil de plus en plus précaire

Alors qu'une procédure de destitution a été lancée contre la présidente brésilienne sur fond de corruption généralisée de la classe politique, la population affiche une désillusion croissante à l’égard de la démocratie rétablie en 1985.

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De notre correspondante à Rio de Janeiro (Brésil).- Face à la crise politique, même les plus fins des analystes en perdent leur latin. Littéralement. Car c’est dans la langue de la Rome antique que commence la longue missive envoyée par le vice-président brésilien Michel Temer à la présidente Dilma Rousseff, le 7 décembre 2015. « Verba volant, scripta manent » : « les mots s’envolent, les écrits restent », écrit-il en exergue d’une lettre dont la presse, à l’issue d’une fuite bien organisée, a pris connaissance dans son intégralité peu après la chef de l’État. S’ensuit une liste de récriminations, concernant la « défiance » que la présidente nourrirait à son égard, la plainte d’avoir été traité en « vice-président décoratif » et « accessoire ».

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