Alger, correspondance.- Depuis deux mois maintenant, il est la seule voix d’un régime algérien aux abois. Avant la démission contrainte d’Abdelaziz Bouteflika, mardi 2 avril, quelques lettres attribuées au président ont un temps permis de répondre aux millions de manifestants. Elles n’ont fait que renforcer une révolution inédite, sans précédent depuis l’indépendance du pays en 1962. Depuis, le « système » est aux abonnés absents. Pas un seul discours du premier ministre Bedoui ; pas une déclaration intelligible de ses ministres ; une déclaration a minima du président par intérim, Bensalah, pour annoncer la tenue de l’élection présidentielle le 4 juillet.
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