Ghana et Côte d’Ivoire, un nouveau cartel du cacao

Pour la première fois, les deux pays se sont unis pour imposer de nouvelles règles du jeu aux industriels du chocolat. À l’approche d’échéances électorales, les deux présidents voisins cherchent à s’attirer les faveurs des planteurs et à remplir les caisses de l’État. Cette démarche pose de nombreuses questions, mais semble satisfaire les ONG de défense des petits producteurs.

François Hume-Ferkatadji et Olivia Macadré

19 juillet 2019 à 08h25

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Abidjan (Côte d’Ivoire), de nos correspondants.- Ce 3 juillet 2019, dans le lobby de l’hôtel Pullman qui surplombe la lagune d’Abidjan, quelques journalistes sont affalés sur les sofas de l’établissement de luxe. D’autres tentent de glisser subrepticement une oreille près de la porte derrière laquelle les deux responsables étatiques de la filière cacao – Yves Brahima Koné, président ivoirien du Conseil café-cacao (CCC), et Joseph Boahen Aidoo, responsable ghanéen de Cocoa Board (Cocobod) – s’entretiennent avec les principaux acteurs du secteur, des industriels aux chocolatiers en passant par les négociants.

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