L’heure de la reprise en main de Hong Kong par Pékin semble avoir sonné
Alors que les yeux sont rivés sur la pandémie qui a momentanément forcé les opposants au silence, les autorités de Hong Kong ont mené un coup de filet symbolique dans le camp pro-démocratie et relancé le débat sur le pouvoir de Pékin dans la région semi-autonome chinoise.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
HongHong Kong (Chine), correspondante.– Jimmy Lay, 71 ans, magnat de la presse et virulent opposant au Parti communiste chinois (PCC), a été arrêté samedi. La députée Claudia Mo, le député disqualifié Leung Kwok-hung et l’avocate des droits humains Margaret Ng figurent aussi au tableau de chasse des autorités. Interpellés pour leur implication présumée dans des manifestations non autorisées de 2019, ils ont été libérés sous caution et seront présentés à la justice le 18 mai. L’opposition dénonce « une répression massive d’une nouvelle ampleur ». Washington et Londres condamnent également ces interpellations qui surviennent alors que Hong Kong n’a pas connu de grosse manifestation depuis le 1er janvier, les opposants ne descendant plus massivement dans la rue par crainte du virus.