Margot Clément
Ses Derniers articles
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A Hong Kong, les universités craignent une chasse aux sorcières
Une manifestation à Hong Kong le 1er octobre 2019. © Etan Liam/Flickr
Peur, retraits des symboles taïwanais, abandon des sujets trop sensibles, la loi controversée imposée le 30 juin dernier par Pékin dans l’ex-colonie britannique a plongé les milieux académiques dans une profonde inquiétude et accentué une autocensure déjà rampante.
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En Chine, les militantes féministes ont la vie dure
Depuis 2015, les militants indépendants, féministes comprises, sont durement réprimés dans la puissance asiatique. « Ce n’est pas tant #MeToo qui fait peur aux autorités, mais l’organisation même des internautes et militants », explique l’une de ces féministes.
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A Hong Kong, le grand méchant flou est arrivé
Des autocollants disant «nous ne sommes pas des émeutiers». © MC
La loi de sécurité nationale imposée par Pékin a introduit plus d’incertitudes qu’elle n’a restauré la stabilité. Le texte fragilise les libertés mais aussi le système judiciaire et légal hongkongais qui a fait la réputation du centre financier international.
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A Hong Kong, la loi anti-subversion fait débat dans le monde des affaires
La loi de sécurité nationale que Pékin s’apprête à promulguer sur le territoire semi-autonome fait redouter aux businessmen locaux une réaction des États-Unis sur la parité entre le dollar américain et le dollar hongkongais.
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Hong Kong: un procès pour serrer davantage le bâillon de la presse
Jimmy Lai à Hong Kong, le 19 juin 2015. © Philippe Lopez / AFP
Lundi 18 mai, alors que la presse de la région chinoise semi-autonome se dit de plus en plus entravée, Jimmy Lai Chee-Ying, fondateur du groupe Next Digital, sera sur le banc des accusés aux côtés de 14 autres figures du mouvement pro-démocratie.
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L’heure de la reprise en main de Hong Kong par Pékin semble avoir sonné
L'opposant Jimmy Lay, magnat de la presse, arrêté samedi 18 avril à Hong Kong. © EYEPRESS NEWS/EYEPRESS VIA AFP
Alors que les yeux sont rivés sur la pandémie qui a momentanément forcé les opposants au silence, les autorités de Hong Kong ont mené un coup de filet symbolique dans le camp pro-démocratie et relancé le débat sur le pouvoir de Pékin dans la région semi-autonome chinoise.
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Hong Kong en précurseur de l’école à la maison
Un enseignant d'école primaire de Hong Kong en pleine classe à distance le 6 mars 2020. © Isaac Lawrence/AFP
L’ex-colonie britannique expérimente depuis fin janvier l’école virtuelle. Les enseignants renouvellent leurs méthodes et la palette d’outils technologiques. Les élèves, calfeutrés, s’adaptent bon gré mal gré, mais les inégalités se creusent.
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Les opposants de Hong Kong luttent aussi contre le virus de la démobilisation
Manifestation contre un centre de quarantaine prévu à Hong Kong le 2 février 2020. © REUTERS
La crise du coronavirus a fourni au camp antigouvernemental l’occasion de prouver sa résistance. Si les manifestations de rues massives sont en sommeil, la contestation se poursuit, sous d’autres formes.
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Face à la «purge politique», les salariés hongkongais ripostent
Carol Ng, une dirigeante syndicale. © EYEPRESS NEWS/EYEPRESS/AFP
À Hong Kong, îlot libéral du sud de la Chine, opinions politiques et monde du travail ne vont pas de pair. Mais depuis juin, en riposte à la multiplication des licenciements de protestataires pro-démocratie, les opposants s’organisent, à travers de nouveaux syndicats et un réseau souterrain d’embauche.