Entre la Pologne et la Biélorussie, les migrants abandonnés dans une zone de non-droit
Le Parlement polonais a voté, le 14 octobre, la construction d’un mur à sa frontière avec la Biélorussie. Mais aussi la possibilité de refouler les migrants, coincés entre les deux pays, dans une forêt où l’état d’urgence a été décrété.
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UnUn mur d’une valeur de 350 millions d’euros et le « droit » de refouler les migrants qui se présentent à ses frontières avec la Biélorussie. C’est ce qu’a voté le Parlement polonais, jeudi 14 octobre, faisant fi du droit international, qui interdit la pratique du push back (refoulement) lorsque les personnes en migration déclarent vouloir demander l’asile dans un pays. Des mesures qui surviennent au moment où la Pologne a créé, à sa frontière, une zone enclavée en pleine forêt, où les migrants restent bloqués sans eau ni nourriture, dans des conditions de vie extrêmes.