L’Europe rongée par les extrêmes droites Parti pris

Face aux extrêmes droites, le sursaut civique en Europe ne remplacera pas une réponse sociale

Le soulagement après la défaite de George Simion en Roumanie ne doit pas égarer. Si des forces compatibles avec Trump et Poutine ont été contenues lors de plusieurs scrutins récents, leur menace est intacte et aucune alternative solide n’est au pouvoir. 

Fabien Escalona

La vague brune paraît tellement irrésistible que son endiguement provisoire fait presque figure de bonne nouvelle. En Roumanie, une catastrophe politique et géostratégique a été évitée dimanche 18 mai, avec la défaite du candidat de l’Alliance pour l’unité des Roumains (AUR, extrême droite). George Simion, nationaliste, réactionnaire et hostile à l’aide l’Ukraine, risquait de priver l’Union européenne et l’Alliance atlantique d’un partenaire fiable sur leur « flanc est », vis-à-vis du régime russe et des réseaux trumpistes. 

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