La révolte algérienne Enquête

La maladie de Bouteflika ne cache plus celle du régime

L’horizon s’assombrit un peu plus pour l’Algérie. Alors que son « économie de bazar » est plombée par l’effondrement du prix du pétrole, la succession du président, âgé et impotent, s’organise dans une opacité totale. Et la jeunesse, atout majeur du pays, hésite, privée d’avenir, entre l’exil et le repli sur la religion.

René Backmann et Rachida El Azzouzi

Les Algériens élisent jeudi 23 novembre leurs conseillers municipaux et départementaux. Dans le climat de défiance et de discrédit qui règne entre le peuple et ses élus, le scrutin est d’une portée politique modeste. Donnés gagnants, comme d’habitude, les deux partis qui détiennent le pouvoir et disposent d’une assise nationale, le Front de libération nationale (FLN) du président Abdelaziz Bouteflika et le Rassemblement national démocratique (RND) du premier ministre Ahmed Ouyahia, pourraient même, comme en 2012, remporter ensemble la majorité des sièges à pourvoir.

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