L'image du photographe allemand Daniel Etter d'un père syrien pleurant de soulagement et serrant ses enfants à leur arrivée sur l'île de Kos après un périple de tous les dangers sur un petit bateau est certainement l'une des plus poignantes prises ces derniers mois. Il raconte au Guardian les circonstances dans lesquelles il les a photographiés.
SaSa photo de Laith Majid, un réfugié syrien à bout de souffle après une épopée sur une embarcation sommaire surchargée et en caoutchouc, qui pleure de joie et de tristesse en serrant contre lui son fils et sa fille après avoir atteint l’île grecque de Kos, a fait le tour du monde. Sur le site du Guardian, le photographe freelance allemand Daniel Etter, basé à Barcelone, raconte les conditions dans lesquelles il a pris ce cliché d'abord publié dans le New York Times qui met un visage et un nom sur les plus de 158 000 migrants arrivés en Grèce depuis le début de l'année selon le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR). « Un moment rare dans une carrière de photographe, une image pleine d'amour », dit-il.