Les Européens continuent de mettre la Grèce au supplice
Une nouvelle fois, la Grèce repart les mains vides de Bruxelles. Les dirigeants européens ont décidé de jouer encore la montre dans l’espoir que l’Allemagne et le FMI trouvent un terrain d’entente sur la restructuration de la dette de la Grèce, alors que le pays continue de s'effondrer.
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UneUne nouvelle fois, la Grèce repart les mains vides de Bruxelles. Au terme d’une réunion de huit heures, les participants de l’Eurogroupe se sont séparés, dans la nuit du 22 au 23 mai, en constatant leur désaccord, avec comme seule promesse de se revoir le 15 juin. « Il y avait encore un fossé entre ce qui pouvait être fait et ce que certains d’entre nous pensaient qui devrait être fait », a expliqué le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. « Nous avons besoin de plus de temps pour nous accorder sur la façon de trouver plus de visibilité sur les mesures concernant la dette. Cela ne devrait pas être au-delà de la sagesse humaine de trouver un compromis », a commenté le ministre des finances grec, Euclide Tsakalotos, tentant de relativiser l’échec.