Ces djihadistes dont la France ne veut pas Enquête

Djihad: pourquoi les «revenants» ne reviennent pas

Depuis l’effondrement du califat, on annonce le retour massif des djihadistes français, avec femmes et enfants. En réalité, les retours se font au compte-gouttes : seulement sept adultes ont rejoint l’Hexagone cette année, et au total 64 hommes et femmes depuis 2016. 

Matthieu Suc

Du temps du califat, les choses étaient relativement simples pour les djihadistes qui avaient des envies d’ailleurs. À condition d’avoir une motivation valable (en gros : aller commettre un attentat dans un pays étranger ou subir une opération chirurgicale en Turquie), un émir tamponnait un laissez-passer et le djihadiste se présentait au poste-frontière de l’État islamique (EI). On le conduisait à un grillage barbelé avec une porte en fer. La porte s’ouvrait. Un douanier turc détournait le regard et le tour était joué.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter