Du temps du califat, les choses étaient relativement simples pour les djihadistes qui avaient des envies d’ailleurs. À condition d’avoir une motivation valable (en gros : aller commettre un attentat dans un pays étranger ou subir une opération chirurgicale en Turquie), un émir tamponnait un laissez-passer et le djihadiste se présentait au poste-frontière de l’État islamique (EI). On le conduisait à un grillage barbelé avec une porte en fer. La porte s’ouvrait. Un douanier turc détournait le regard et le tour était joué.
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