Le Gabon sous l'ère Ali Bongo, ex-candidat du “changement”
On dit de lui qu’il a été élu grâce à la France. Fils du patriarche ayant régné sans partage sur le Gabon pendant plus de quarante ans, Ali Bongo Ondimba a récemment fêté ses 100 jours au sommet de l’Etat. 100 jours durant lesquels il a tenté de faire oublier son adoubement douteux. Nicolas Sarkozy lui rend visite aujourd'hui.
LesLes journalistes venus accompagner le président Nicolas Sarkozy lors de sa visite express ce 24 février en ont été tout éblouis. Libreville s'était fait belle, les drapeaux étaient de sortie. Comme «au temps des colonies», dixit France Inter, Ali Bongo, dit “le candidat de la France” lors des dernières présidentielles gabonaises, avait sorti le grand jeu pour accueillir Nicolas Sarkozy. Le fils de son père, aux yeux de la presse française, n'est donc que cela: un symbole de la Françafrique pure et dur, dont l'existence se limite gérer l'héritage de celle-ci. Dans son pays, Ali Bongo s'est pourtant fait élire comme “candidat du changement”. Si la formule peut paraître comique, venue d'un héritier de la famille, le nouveau Président Ali Bongo fait tout pour montrer qu'il entend honorer sa promesse.