David Cameron pensait remporter facilement le référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l'Union européenne. Aujourd'hui, à un mois du vote, rien n'est moins sûr. La clef du scrutin se trouve chez des électeurs de gauche divisés sur la question. Si Jeremy Corbyn s'est timidement prononcé pour le maintien dans l'UE, le débat reste extrêmement sensible.
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De notre envoyé spécial à Londres (Grande-Bretagne). - Jeremy Corbyn n’est pas un grand orateur ni un grand communicant. Le nouveau patron du parti travailliste britannique, le Labour, a souvent l’air emprunté lorsqu’il s’adresse à une foule ou à des caméras. Heureusement, il a pour lui la force de ses convictions de gauche et un parcours politique rectiligne. C'est la raison pour laquelle les militants l’ont propulsé, à la surprise générale, à la succession d’Ed Miliband après sa cuisante défaite face à David Cameron en 2015. Depuis, il n’a cessé d’essayer de conforter sa position auprès des élus d’un parti qui restent, pour leur grande majorité, sur la ligne centriste de Tony Blair et de Gordon Brown.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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