Le pouvoir brésilien vacille face à une jeunesse révoltée
Dilma Roussef a reçu des représentants de l'immense mouvement social qui bouleverse le pays depuis trois semaines. Elle a proposé un référendum sur une «réforme politique». Mais face à une jeunesse massivement mobilisée et soutenue par l'opinion, la présidente du Brésil apparaît prisonnière d'un système politique miné par la corruption et l'impunité.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
C'étaitC'était la première rencontre entre le pouvoir et des représentants d'un mouvement social qui bouleverse le Brésil depuis trois semaines. Dilma Rousseff a reçu lundi 24 juin plusieurs responsables des collectifs qui animent les manifestations qui se tiennent dans tout le pays. Elle a proposé l'organisation d'un référendum sur «l'élection d'une constituante chargée de faire une réforme politique». La présidente a également annoncé que 19 milliards d'euros allaient être investis dans les transports.