Proche et Moyen-OrientReportage

Pour les Kurdes d’Istanbul, « mieux vaut une mauvaise paix que la continuation de la guerre »

Parmi les millions d’habitants d’origine kurde de la plus grande ville de Turquie, la possibilité de la paix qui se dessine depuis plusieurs semaines est saluée. Beaucoup restent cependant circonspects sur ses chances réelles d’advenir, comme sur son contenu.

Yann Pouzols

Istanbul (Turquie).– En ce samedi 17 mai à Istanbul, le temps n’est pas à la fête. Sous une pluie battante, le petit groupe rassemblé sur la grande avenue İstiklâl, à côté du lycée francophone de Galatasaray, a déployé parapluies et cirés pour tenter de protéger fleurs et photographies. Des portraits sont tenus, non pas brandis devant les objectifs mais serrés contre les poitrines – des images de frères, de pères et d’époux. Les fleurs, elles, sont des œillets rouges, symboles du deuil en Turquie. 

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter