Travail

Aux États-Unis, Grindr pousse les syndiqués vers la sortie

Le 20 juillet, les 178 salariés américains de l’entreprise derrière la célèbre application de dating gay annonçaient former un syndicat. Début septembre, 82 d’entre eux étaient amenés à quitter l’entreprise. Grindr évoque une réorganisation de son mode de travail, mais les personnes concernées dénoncent une purge antisyndicale.

Clément Pouré

« Entre syndiqué·es, on se répète la même blague depuis des semaines, sourit Cole*. On se demande si on se souvient de ce que ça fait de dormir. » À 44 ans, Cole vit aux États-Unis, dans le Wisconsin. Le développeur américain est sur tous les fronts depuis des semaines. Embauché cet été par Grindr, l’entreprise qui gère la célèbre application de rencontre gay (implantée partout dans le monde, elle est utilisée par 13 millions de personnes LGBTQIA+, en grande majorité gays), il a immédiatement participé à la création d’un syndicat. Avant d’être mis à la porte, début septembre, comme 46 % des salarié·es américain·es de la société.

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