Amériques Reportage

Guerre Israël-Hamas : la colère de Dearborn, « capitale arabe » des États-Unis

Avec plus de la moitié de sa population originaire du Maghreb ou du Proche-Orient, la ville de la représentante Rashida Tlaib, dans la banlieue de Detroit, est partagée entre tristesse et colère envers le président Joe Biden. Son soutien à Israël laissera ici des traces.

Alexis Buisson

Dearborn (États-Unis).– Sur le parking d’une mosquée de Dearborn, les bougies dansent dans la lumière du crépuscule. En ce dimanche 22 octobre, une trentaine de personnes, dont des enfants et des femmes voilées, participent à une veillée autour de l’imam Abdul Latif Berry, l’un des leaders musulmans locaux. Tenant des drapeaux palestiniens et des pancartes, ils et elles sont venu·es dénoncer la mort de garçons et de fillettes gazaoui·es sous les bombes israéliennes et réclamer un cessez-le-feu. « Les futures générations de Palestiniens vont apprendre ce qui se passe aujourd’hui et voudront prendre leur revanche. Il faut briser ce cycle infernal de la haine », lance l’imam Berry.

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