60 ans après Rome, l’UE et le spectre de l’arbitraire

Ces derniers mois, plusieurs juristes et politistes ont produit des analyses dénonçant des politiques européennes à la limite de la constitutionnalité. Les gestions de la crise des dettes souveraines et de celle des réfugiés sont pointées du doigt. 

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En 1963, Charles Aznavour chantait la soirée catastrophique d’un couple aux liens effilochés, ponctuant son récit de « Bon anniversaire » aux accents nostalgiques et ironiques. Soixante ans après le traité de Rome, c’est sur le même ton que l’on aurait envie de souhaiter celui de l’UE. Pas seulement à cause des multiples crises qui se sont accumulées ces dernières années, mais parce que la façon de surmonter ces dernières a entraîné l’intégration européenne à la limite de la constitutionnalité. C’est du moins ce que défendent un certain nombre d’articles universitaires publiés dans des revues aussi vénérables que le Journal of Common Market Studies ou l’European Law Journal.

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