Inde : Rahul Gandhi exclu du Parlement, le muselage des opposants franchit un cap
Le leader du parti du Congrès risque la prison et l’effacement politique pour s’être moqué du nom de Narendra Modi il y a quatre ans. Un « procès politique » dénoncé par une large partie de l’opposition, qui pourrait signer un nouvel acte dans la lente agonie de la démocratie indienne.
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BangaloreBangalore (Inde).– Au QG du parti du Congrès au Karnataka, à Bangalore, au sud de l’Inde, l’ambiance est morose ce samedi 25 mars. Dans les couloirs mal éclairés, quelques militants errent ou passent des coups de fil inquiets. Tous sont encore sous le choc de l’exclusion du Parlement indien de leur leader, Rahul Gandhi. « C’est un jour noir pour la démocratie indienne, proteste Naveen Chandra, coordinateur local du parti. Le premier ministre joue une vendetta politique ignoble contre le principal opposant en Inde. »