En Grèce, l'exception Syriza

C'est une victoire historique pour la gauche radicale grecque, qui arrive en tête du scrutin européen et arrache au PASOK la première région du pays. Si Alexis Tsipras n'a pas réussi à fédérer au niveau européen, il peut se satisfaire d'avoir réussi en Grèce où il se prépare déjà pour les prochaines élections.

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C'est une victoire historique. Pour la première fois dimanche soir, la gauche radicale est arrivée en tête d'un scrutin en Grèce. Avec 26,57 % des voix après le dépouillement de la quasi-totalité des bulletins de vote, le Syriza devance, largement, les deux partis qui gouvernaient le pays en alternance depuis la chute des Colonels, en 1974 – et tous deux ensemble sous la forme d'une coalition depuis fin 2011 : la droite conservatrice de Nouvelle Démocratie est près de quatre points derrière, à 22,72 %, tandis que les socialistes du PASOK sont relégués à la quatrième place, après les néonazis d'Aube Dorée.

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