Brésil: Jair Bolsonaro ou la haine de la démocratie
Jair Bolsonaro est depuis trente ans un défenseur acharné de la dictature militaire. Aux portes de la présidence brésilienne, il s'est entouré d'anciens généraux et officiers et a le soutien des puissantes églises évangéliques. L'accumulation de crises depuis 2013 a préparé son accession au pouvoir, qui pourrait signifier la fin d'une parenthèse démocratique ouverte en 1985.
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En juin 1993, un nouvel élu monte à la tribune de la chambre des députés brésiliens. Jair Bolsonaro a la parole, il mitraille ses collègues parlementaires. « Je suis un partisan de la dictature, clame-t-il. Jamais nous ne résoudrons nos graves problèmes nationaux avec cette démocratie irresponsable. » L'ancien parachutiste, sorti de l'Académie militaire en 1977, aux pires heures de la dictature militaire qui a mis sous coupe réglée le Brésil de 1964 à 1985, est devenu colonel d'artillerie avant de quitter l'armée en 1988 et de se lancer en politique. Devant les députés, il achève son discours en demandant la suppression du Congrès (Sénat et chambre des députés).
Désastre économique, humanitaire, droits humains attaqués… Un an après avoir rebasculé dans les mains des talibans, l’Afghanistan n’en finit pas de sombrer. Pour la minorité LGBT+, le retour des fondamentalistes islamistes est dévastateur.
Mediapart a sillonné la vallée de la Valdaine et ses environs dans la Drôme, à la rencontre d’agriculteurs qui souffrent des canicules à répétition. Des pans de récoltes grillées, des chèvres qui produisent moins de lait, des tâches nouvelles qui s’accumulent : paroles de travailleurs lessivés, et inquiets pour les années à venir.
Il y a un an, le critique de théâtre Jean-Pierre Thibaudat confirmait dans un billet de blog de Mediapart avoir été le destinataire de textes disparus de l’écrivain antisémite Louis-Ferdinand Céline. Aujourd’hui, toujours dans le Club de Mediapart, il revient sur cette histoire et le secret qui l’entourait encore. « Le temps est venu de dévoiler les choses pour permettre un apaisement général », estime-t-il, révélant que les documents lui avaient été remis par la famille du résistant Yvon Morandat, qui les avait conservés.
En renvoyant systématiquement la Nupes à « l’extrême gauche », la Macronie continue de banaliser l’extrême droite qui, présente en force à l’Assemblée nationale, se félicite d’avoir autant de ventriloques.
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