En juin 1993, un nouvel élu monte à la tribune de la chambre des députés brésiliens. Jair Bolsonaro a la parole, il mitraille ses collègues parlementaires. « Je suis un partisan de la dictature, clame-t-il. Jamais nous ne résoudrons nos graves problèmes nationaux avec cette démocratie irresponsable. » L'ancien parachutiste, sorti de l'Académie militaire en 1977, aux pires heures de la dictature militaire qui a mis sous coupe réglée le Brésil de 1964 à 1985, est devenu colonel d'artillerie avant de quitter l'armée en 1988 et de se lancer en politique. Devant les députés, il achève son discours en demandant la suppression du Congrès (Sénat et chambre des députés).
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